Éclairage des bureaux : bien-être au travail et performance

Qu'il s'agisse de cultiver la qualité de vie au travail, enjeu montant dans les organisations, de s'assurer que l'environnement professionnel favorise la performance au travail, ou encore de réaliser des économies d'énergies, l'éclairage est une excellente occasion d'ouvrir des échanges avec ses collaborateurs avant de contacter un bureau d'études spécialisé en éclairage.

Mais choisir le ou les type(s) de luminaire(s) adaptés, avec la bonne couleur et la puissance qu'il faut, ne s'improvise pas. C’est pourquoi nous avons essayé de vous simplifier la tâche grâce à cet article dédié à l'éclairage d'activités tertiaires.


Tout savoir sur la lumière et l’éclairage des bureaux


Un éclairage direct ou indirect?


Que ce soit un éclairage direct ou indirect, chacun possède des avantages et des inconvénients qui lui sont propres.

L’éclairage indirect permet de limiter l’éblouissement et évite les ombres projetées qui fatiguent la vue et nuisent à la concentration. La lumière produite est uniforme et peut éclairer des zones  larges, au bureau comme sur les postes de travail. Néanmoins on observe généralement une déperdition lumineuse et donc un certain gaspillage énergétique.

Les luminaires à éclairage direct, quant à eux, offrent une puissance d’éclairage idéale, efficace et adaptée lorsqu'ils sont bien positionnés. Ils peuvent donc favoriser des économies d'énergie tout en améliorant la perception de son environnement de travail. Ils servent aussi à compenser un éclairage indirect qui peut s'évérer insuffisant pour certaines taches.

La meilleure des solutions s'évère ainsi de combiner lumière directe et indirecte pour une qualité d'éclairage optimale, tout en permettant de limiter sa facture énergétique.

Les différents types de luminaires


Aujourd'hui il existe 5 grands types de luminaires pour l’éclairage des postes de travail :
  • Encastrés
  • Plafonniers
  • Suspensions
  • Lampes de bureau
  • Lampadaires posés au sol
Dans la majorité des cas, la technologie d’éclairage sera de type LED. Cette technologie a en effet envahi le marché en raison de sa faible consommation électrique. Le recul de l'expérience démontre malheureusement qu'une production massive s'est assortie de luminaires de qualité très disparate. En particulier, le choix de privilégier le prix révèle trop souvent des luminaires LED de médiocre qualité. Lors du choix de vos lampes, dalles ou plafonniers, il sera donc très important de vérifier que le taux d’UGR (taux d’éblouissement et d’inconfort) de l’appareil soit inférieur à 19, mais également de vérifier la couleur de la lumière.




Les couleurs de la lumière

Il suffit d'observer la lumière solaire en début, milieu ou fin de journée pour s'apercevoir qu'elle n'est pas blanche mais légèrement colorée. Dans la mesure où elle influence notre bien-être mais aussi le confort de travail, il convient de choisir la bonne couleur. Celle-ci peut varier en fonction de nombreux critères comme l'éclairage naturel pénétrant dans les locaux, modifié par la couleur des murs, du plafond ou de l’espace de travail, les surfaces mattes ou réfléchissantes.
Les lumières dites chaudes, tendant vers l’orange, sont plutôt relaxantes, tandis que les lumières froides activent et énergisent. Pour un bureau ou un espace de travail, les couleurs froides sont idéales, tout simplement car elles sont plus proches de la couleur naturelle du soleil de 4000 Kelvin. Mais il ne faut pas oublier de prendre d’autres éléments en compte.
Pour un bureau sombre, l’utilisation de couleurs froides permettra de diffuser la lumière et d’augmenter le confort visuel. A contrario, si l’espace de travail est très lumineux, il conviendra d’utiliser des couleurs chaudes afin d’éviter les éblouissements et le surplus de lumière.

Optimisez performance et bien-être avec un éclairage adéquat

De grandes entreprises telles que Google ou Facebook ont été pionnières dans l'aménagement des espaces de travail, notamment en ce qui concerne la lumière. De nombreuses études ont effet démontré que l’insuffisance de lumière dans les bureaux pouvait entraîner de la fatigue, un sentiment de mal être avec au final une baisse de la productivité des employés.

L’excès de lumière quant à lui peut provoquer des éblouissements, une fatigue oculaire ou encore des maux de tête. Par conséquent une lumière adaptée au contexte de travail et la luminosité ambiante peut amplement améliorer la qualité de vie et la performance au travail.

Il est aujourd'hui reconnu l'importance d'un luminosité suffisante au quotidien pour soutenir l'activité mentale et corporelle, avec un impact direct sur le fonctionnement hormonal. L'évolution de l'intensité lumineuse du matin au soir, notamment celle du soleil, permet à notre corps de s'adapter aux besoins d'énergie en journée (cortisol) mais également de bien dormir la nuit (mélatonine). Si la lumière du soleil ne peut être utilisée, il est donc indispensable de compenser avec un éclairage artificiel au plus proche de nos besoins.

Afin de protéger la santé des usagers des lieux professionnels et publics (non domestiques) une réglementation adaptée précise les critères à prendre en considération.

Aspects réglementaires

Le décret n° 83-721 fixe des valeurs minimales à respecter pour l’éclairage général. Ces valeurs sont exprimées en lux, 1 lux correspondant à 1 lumen/m².

Pour le travail de bureau, la valeur minimale du code de travail est de 200 lux. La norme NF-EN 12 464-1 propose 500 lux pour les bureaux. Dans la plupart des situations, l’éclairage d’un bureau pour un poste de travail doit donc assurer un minimum de 200 lux et pouvoir être élevé à 500 lux en fonction des besoins. D’après certains ergonomes, il serait plus approprié de s’en tenir à une lumière moyenne de 400 lux.

Source : AFE normes éclairage lieux de travail

Certaines activités peuvent cependant nécessiter un niveau d’éclairage plus réduit compte tenu de l’utilisation des postes informatiques (exemple des call centers). Un niveau moyen de 300 lux sur les postes de travail semble alors adapté, ce qui signifie qu'il sera supérieur à la valeur minimale du code du travail mais inférieur à la norme.

Dans d’autres activités en revanche, le niveau moyen d’éclairage peut dépasser les 500 lux (salles blanches ou activité de contrôle).

Quelques conseils de pros

  • Pour les projets importants de rénovation, nous déconseillons de rénover les bureaux en remplaçant à nombre équivalent un luminaire ancien par un luminaire à éclairage LED. Cette technologie produit en effet un flux lumineux très supérieur qui peut occasionner une gêne considérable
  • Avant travaux, nous vous suggérons de demander une simulation DIALUX qui évaluera un niveau moyen de lux et par conséquent le nombre exact de luminaires à rénover. Dans la majorité des cas, on observe une diminution du nombre de sources lumineuses, ce qui peut occasionner un recâblage.
  • Pour les grands bureaux à rénover, la sensibilité des utilisateurs doit être prise en compte car les métiers comme les besoins peuvent nécessiter des ajustements fins. Par conséquent le choix de dalles LED dimmables à l’aide d’un variateur de lumière permettra d'ajuster le niveau de lumière aux ressentis et besoins des personnes présentes.
  • Selon les dalles retenues, des couvercles micro-prismatiques ou opalins donneront un rendu différent, auquel seront réceptifs ou non les personnes concernées.
  • D'un point de vue technique enfin, les caractéristiques de la dalle LED et de son driver doivent être examinées avec attention. La dalle LED doit en effet respecter les critères de la fiche CEE BAT EQ 132 (durée de vie supérieure à 50 000 H avec une chute de flux lumineux inférieur à 30%). Pour les durées importantes d’allumage, nous recommandons de sélectionner un driver de grande marque européenne, à acheter comme composant séparé pour faciliter la maintenance ultérieure.

 

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